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L’utilité de la colère (et les dangers de la réprimer)

Dernière mise à jour : 19 avr. 2021

Si la nature, au cours de son évolution, a fabriqué nos six émotions de base (peur, joie, colère, mépris, tristesse, dégoût), c'est pour nous permettre de mieux nous adapter à notre environnement et y survivre. La colère est donc nécessaire pour nous défendre et ne pas nous laisser écraser ou détruire.


La difficulté est la bonne gestion de cette colère :

  • je peux être "hypo-colérique", c'est-à-dire incapable de mobiliser suffisamment d'énergie pour me défendre

  • je peux être "hyper-colérique" et développer une émotion inadaptée ou inacceptable par l'environnement.

Toutes les approches de relaxation, de gymnastique douce, de yoga sont bien évidemment des réponses possibles à l'apprivoisement de nos émotions.


La colère salutaire


Indignation, mécontentement, rage, hargne, emportement, exaspération, les nuances de la colère sont multiples et traduisent toutes une frustration liée au décalage entre la réalité telle qu’elle est et telle que nous voudrions qu’elle soit. La colère intervient quand petits désagréments et grandes emmerdes viennent bousculer ce qui autrement pourrait être un quotidien fluide. Ainsi un train en retard, un entretien raté, un collègue qui ne dit pas bonjour, le petit qui renverse son chocolat ou nos clés qui ont encore trouvé le moyen de se planquer ailleurs qu’à leur place et nous voilà dans tous nos états, prêts à mordre, à bouder ou à piquer une crise.

La colère n’est pas qu’agacement inutile.


Elle peut être salutaire à plus d’un titre: d’abord parce qu’elle nous permet de modifier nos interactions pour éviter de reproduire les situations relationnelles qui la déclenchent, mais aussi parce que dans un sens plus large, elle nous fournit un carburant puissant pour modifier ce que nous considérons comme injuste, illégitime, pénible etc. Elle est le moteur de bien des engagements, comme par exemple la lutte en faveur de causes importantes à nos yeux, politiques, humaines etc.


Toute la difficulté, avec la colère, réside donc dans le fait d’accepter de la ressentir, pour entendre son message; tout en évitant de réagir à chaud et de nous en prendre à autrui, ce qui est le plus souvent contre-productif.

Pour exprimer ce qui nous met en colère sans céder à l’emportement, mieux vaut prendre un peu de recul, quitte à s’isoler un moment pour prendre le temps d’écouter le message qu’elle nous envoie réellement et décider de la marche à suivre en fonction.


Pour rappel, hurler sur une personne n'aura pour effet que de la mettre en etat de stress. Etat qui est plus handicapant, qu'efficace.



ree

 
 
 

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